Du 24 au 26 juin 2009 –VISITE
Nous n’avions pas de vent, et voici que nous sommes coincés à ALMERIMAR pour 3 jours pour cause de grand vent.
Nous en profitons pour visiter un petit morceau de l’Andalousie.
1er jour : nous partons à l’assaut des contreforts de la SIERRA NEVADA qui s’appellent les ALPUJARRAS – montagnes très arides sur les flancs desquelles s’accrochent des villages blancs. Nous parcourons ainsi tout le massif sur des routes tortueuses. Nous nous approchons de la SIERRA NEVADA sur laquelle il y a encore de la neige.
Nous n’avions pas de vent, et voici que nous sommes coincés à ALMERIMAR pour 3 jours pour cause de grand vent.
Nous en profitons pour visiter un petit morceau de l’Andalousie.
1er jour : nous partons à l’assaut des contreforts de la SIERRA NEVADA qui s’appellent les ALPUJARRAS – montagnes très arides sur les flancs desquelles s’accrochent des villages blancs. Nous parcourons ainsi tout le massif sur des routes tortueuses. Nous nous approchons de la SIERRA NEVADA sur laquelle il y a encore de la neige.
Deuxième jour : Nous partons à GRENADE, une journée entière pour visiter l’Alhambra, qui se compose de 4 grands ensembles : les palais nasrides, résidences des sultans, joyau de l’Alhambra ; le palais CARLOS V ; l’Alcazaba, forteresse militaire et le Generalife, résidence d’été des sultans et tout cela entourés de jardins magnifiques d’une fraîcheur insoupçonnée où coule l’eau en grande quantité, alors que nous sommes au milieu de montagnes arides.
Les palais nasrides, très connus, se cachent sous une forteresse assez austère de l’extérieur, nous découvrons une richesse inimaginable, les murs sont faits de marbre finement ciselé, les plafonds sont soit en bois sculpté, soit en stuc peint, soit en marbre, les sols sont en marbre. Nous restons muets devant une telle beauté.
Nous sommes aussi sous le charme des jardins, en arrière plan, se dessine la SIERRA NEVADA, et nous en déduisons que la meilleure saison pour visiter GRENADE doit être le printemps car la montagne doit être enneigée.
Troisième jour : Nous revenons à GRENADE pour visiter les quartiers historiques de la ville et là non plus nous ne sommes pas déçus, quartier de l’Albayzin très typé et très grande cathédrale, que nous ne pourrons pas visiter faute de temps.
Un grand merci à EOLE, qui nous a permis de visiter ce lieu magnifique.
Du 27 au 28 juin 2009 – ALMERIMAR-CARTHAGENE
Nous quittons ALMERIMAR avec peu de vent, mais peu à peu celui-ci augmente et nous réduisons la toile avant d’aborder la nuit, que nous allons trouver longue – nous avons perdu l’habitude de naviguer la nuit.
Arrivée à Carthagène vers midi, et ce n’est que le lendemain que nous visiterons, l’empreinte militaire est très marquée dans ce port qui a connu beaucoup d’invasion, mais paradoxalement il reste peu de vestiges.
Le théâtre antique est en cours de réhabilitation, les forts sont abandonnés, la vieille ville est assez bien conservé et en particulier l’ancienne mairie qui est le monument principal de cette citée. Nous sommes peut-être devenu exigeants après la visite de GRENADE.
Nous retrouvons des bateaux de connaissance – M. BALTHAZAR et SOAZIC – et un apéro clôturera notre séjour en se donnant rendez-vous aux Baléares.
Du 30 juin au 8 juillet 2009 – IBIZA
Après 36 heures de navigation, nous arrivons au port de SAN ANTONIO au Nord Est de l’île où nous sommes surpris de trouver beaucoup de places libres. En fait les prix sont dissuasifs 65 euros pour notre modeste voilier avec des sanitaires ouverts à tout vent dans des baraques Algéco – Visite rapide de cette ville qui est vouée entièrement au touristes allemands. Tout est organisé pour une vie nocturne qui n’a pas l’air très glorieuse, des hordes de jeunes se déchaînent en dansant sur des bateaux (musique à tue-tête) qui leur font traverser la baie pour rejoindre les boites de nuit.
Nous repartons pour un tour de IBIZA et FORMENTERA – nous découvrons deux îles superbes très boisées avec des falaises qui tombent à pic dans l’eau et une eau chaude et bleue, nous faisons plusieurs mouillages, plus ou moins réussis, selon le sens de la houle. Nous nous baignons et vivons en autarcie avec douche solaire dans les mouillages, ce qui est nouveau pour nous, mais qui est tout à fait agréable.
Nous entrecoupons ce tour, par un arrêt à la ville d’EIVISSA (IBIZA) que nous voulons visiter. Le port de SAN ANTONIO était relativement bon marché, ici 95 euros, plus l’eau, plus l’électricité, plus les douches, plus les toilettes, plus……. En fait 95 euros pour pouvoir admirer une marina remplie de bateaux moteurs de luxe (nous devons être une dizaine de voiliers pour 400 bateaux environ, les 2 autres marinas sont identiques), de superbes nanas perchées sur talons aiguilles et de riches, jeunes et moins jeunes, frimeurs.
Sous un soleil de plomb, nous partons à l’assaut de la citadelle et de la cathédrale qui dominent la vieille ville composée de maisons blanches imbriquées les unes dans les autres et qui est pour l’instant un quartier modeste et typé. Des ruelles en pente et très étroites amènent de la fraîcheur ainsi que le jus d’orange naturel dans lequel nous nous délectons depuis que nous sommes en Espagne. Le bas de la ville est très animé car c’est à cet endroit que se tiennent toutes les boutiques de vêtements et de souvenirs pour touristes.
Après un mouillage très mouvementé – houle faisant rouler le bateau- nous décidons de revenir à SAN ANTONIO au mouillage très protégé (et non au port) pour nous préparer pour la traversée vers MAJORQUE. Un petit coup de vent nous fera attendre 2 jours dans ce mouillage où nous en profitons pour faire un peu de yoga sur la plage, histoire de nous assouplir et bien sûr toujours l’entretien du bateau.
Nous disons au revoir à SOAZIC que nous ne sommes pas surs de revoir, car il reste longtemps sur les Balèares.
Du 9 juillet au 13 juillet – IBIZA- MAJORQUE
Une escale le soir dans le mouillage de PORTINAX avant la traversée vers MAJORQUE, nous permet de faire connaissance d’un couple grâce à notre pavillon STW (Sails the World, association de voyageurs en bateaux qui nous a permis de faire des stages avant de partir) et qui nous donne plein d’astuces pour les mois à venir. Ils ont fait en famille sur un cata de 40 pieds le tour de Méditerranée l’an dernier.
La traversée sur MAJORQUE se fait au portant par une légère brise et nous arrivons dans le port d’ANDRATX, qui se situe au débouché d’une rivière qui a creusé profondément la côte.
Majorque est une île plus montagneuse qu’Ibiza et de hautes falaises tombent directement dans la mer.
Le lendemain départ pour la ville principale PALMA où nous resterons 2 jours. Très belle cathédrale et vieux quartiers très typés que nous découvrons sous une chaleur étouffante, dans le bateau la température monte jusqu’à 39 degrés.
Nous décidons de contourner l’Ile par le Nord car depuis plusieurs jours il y a du vent de Sud Est et donc cela génère une houle pas très agréable dans les mouillages. Donc nous devrions être à l’abri sur la partie Nord de cette houle. Surprise, nous trouvons des vents de Nord Ouest au Nord et donc une houle de secteur Nord !!!! Nous ne comprenons rien aux régimes de vents autour des îles, vents qui sont souvent thermiques et influencés par les reliefs très hauts et nous nous disons qu’une régate autour des îles serait vraiment intéressante, car les options sont multiples.
Nous nous abritons de la houle dans la baie de PORT SOLLER où nous passons une nuit tranquille.
Nous repartons le lendemain directement pour MINORQUE car nous avons rendez-vous avec M. BALTAZAR pour la traversée vers la SARDAIGNE. Nous aurions aimés découvrir plus cette île qui nous parait superbe. Sur la partie Nord des montagnes de 1500 m environ tombent directement sur la mer et la côte est déchiquetée et pleines de grottes ce qui rend la côte un peu inhospitalière, d’où très peu de village et pas de touristes. Endroit à découvrir au début du printemps en randonnée à pied.
Du 14 juillet au 18 juillet – MAJORQUE-MINORQUE
Après une journée et une nuit de navigation au près que nous n’affectionnons pas beaucoup car plus fatigante que le vent portant, nous arrivons à 7 heures du matin dans la profonde baie de MAHON à MINORQUE.
Minorque est une île complètement différente des 2 autres, c’est un plateau pas très élevé, pas de tourisme de masse car pas de lignes aériennes en direct du continent.
La baie de MAHON est un abri naturel très grand où il y a plusieurs ports, commerce, militaire et plaisance.
Nous nous amarrons à un ponton flottant équipé d’eau, de douche en plein air et d’électricité en attendant que le coup de vent annoncé passe. Le soir en rentrant d’une balade à terre nous avons la joie de retrouver M. BALTAZAR. Quelques apéros en vue !!!
Jean Pierre est globalement un peu déçu de ne pas trouver d’équipages qui font le même parcours que nous et il est vrai que les rencontres sont rares, et nous sommes plus dans une configuration de vacances estivales que de grands voyages.
Nous préparons aussi la venue d’Hélène, qui devait visiter la CROATIE, mais qui va se contenter de la SICILE. Nous avons définitivement mis une croix sur la CROATIE et VENISE – manque de temps- et tous les gens que nous rencontrons nous disent qu’il faut 3 ou 4 ans pour découvrir la Méditerranée, ce que nous concevons bien, et nous ne ferons que survoler.
Nous attendons des vents favorables pour la traversée sur la SARDAIGNE et donc nous visitons MINORQUE en bus. Nous découvrons l’ancienne capitale CUITADELA qui est une citée médiévale. Les pierres des monuments sont ocres, et les maisons sont peintes de couleur vive, ce qui donne un ensemble très harmonieux et gai.
Du 19 juillet au 20 juillet – MINORQUE-SARDAIGNE
Debout à 4h30 du matin, pour un départ sur la SARDAIGNE. 190 miles nautiques à faire avant un coup de vent annoncé pour mardi soir, nous pensons arriver au plus tard mardi matin.
Pendant 24 heures nous avançons au moteur car nous n’avons pas de vent, mais il reste une houle de Nord du coup de vent précédent qui rend inconfortable la vie à bord. Quelques dauphins et une dizaine de tortues ont croisés notre chemin, ce qui a rompu la monotonie.
Malheureusement, nous croisons aussi beaucoup de déchets et un sac plastique se coince dans la quille, un peu de marche arrière, et nous voilà reparti.
La nuit, nous avons un ciel magnifique sans lune, donc avec la vision parfaite des étoiles. Au petit matin, le vent s’établit de Nord et nous pouvons enfin hisser les voiles et nous arrivons sur l’Ile SAN PIETRO à CARLOFORTE vers 18 heures. Les mariniers nous attendent à l’extérieur du port et nous guident jusqu’au port où nous attendons M. BALTAZAR qui arrive 1 heure après-nous. Nous avons fait la traversée ensemble et avons eu des contacts VHF pendant la traversée, ce qui est assez sympathique, on se sent moins seuls.
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