5 JUIN 2009 – LISBONNE-SESIMBRA
Descente du TAGE, nous suivons le chenal, lorsque nous apercevons « une bouée noire » qui ne figure sur aucun document !!!!, mais il y a des hommes sur cette bouée ????, bizarre …, enfin nous comprenons, c’est la tourelle d’un sous-marin. Rencontre insolite pour nous, nous apprendrons plus tard qu’il y avait un exercice de l’OTAN, on avait effectivement vu beaucoup de navires militaires, mais ils ont bien le droit de se promener eux aussi.
Nous avons perdu le soleil, et nous voici partis pour une journée de près et de plus la pluie nous oblige à ressortir les vestes de quart. Nous voulions atteindre SINES mais finalement notre journée se terminera dans un petit port nommé SESIMBRA dont les Instructions nautiques donnent une description peu engageante. Miracle de la manne européenne nous voici amarrés à un ponton super sécurisé avec un club dont les installations sanitaires feraient pâlir d’envie de nombreuses marinas françaises.
Port de pêche important avec usine de conditionnement, ce village a perdu son âme, les maisons du vieux village sont abandonnées et délabrées et des immeubles fleurissent partout pour accueillir la population de Lisbonne en villégiature.
6 JUIN 2009 – SESIMBRA-SINES
Nous reprenons notre voyage avec un vent de Nord Ouest, des grains et des rafales et c’est en fin de journée que nous arrivons à SINES, village où naquit VASCO DE GAMA et qui a gardé un certain charme
. Descente du TAGE, nous suivons le chenal, lorsque nous apercevons « une bouée noire » qui ne figure sur aucun document !!!!, mais il y a des hommes sur cette bouée ????, bizarre …, enfin nous comprenons, c’est la tourelle d’un sous-marin. Rencontre insolite pour nous, nous apprendrons plus tard qu’il y avait un exercice de l’OTAN, on avait effectivement vu beaucoup de navires militaires, mais ils ont bien le droit de se promener eux aussi.
Nous avons perdu le soleil, et nous voici partis pour une journée de près et de plus la pluie nous oblige à ressortir les vestes de quart. Nous voulions atteindre SINES mais finalement notre journée se terminera dans un petit port nommé SESIMBRA dont les Instructions nautiques donnent une description peu engageante. Miracle de la manne européenne nous voici amarrés à un ponton super sécurisé avec un club dont les installations sanitaires feraient pâlir d’envie de nombreuses marinas françaises.
Port de pêche important avec usine de conditionnement, ce village a perdu son âme, les maisons du vieux village sont abandonnées et délabrées et des immeubles fleurissent partout pour accueillir la population de Lisbonne en villégiature.
6 JUIN 2009 – SESIMBRA-SINES
Nous reprenons notre voyage avec un vent de Nord Ouest, des grains et des rafales et c’est en fin de journée que nous arrivons à SINES, village où naquit VASCO DE GAMA et qui a gardé un certain charme
7 JUIN 2009 et 8 JUIN– SINES- MAZAGON
C’est avec un peu d’appréhension que nous prenons la mer car nous devons franchir aujourd’hui le CAP SAINT VINCENT aussi renommé que le CAP FINISTERRE.
Journée agréable à tirer des bords et nous franchissons le cap à la nuit tombante, cap majestueux, impressionnant avec la ville de SAGRES non loin ou se situe l’école de navigation fondée par HENRI LE NAVIGATEUR. Jean Pierre aurait aimé visiter, mais nous décidons de continuer et de ne pas nous arrêter à LAGOS car c’est la nuit.
Un plaisancier que nous avions rencontré auparavant, nous avez signalé qu’après le cap Saint Vincent, il n’y avait plus de houle et nous constatons avec joie que c’est vrai, et le bateau glisse avec 10-12 nœuds de vent portant
La nuit s’annonce calme sous un clair de lune parfait qui nous éclaire toute la nuit.
Le lendemain nous nous rapprochons de la terre afin de nous amarrer dans un des deux ports de l’embouchure du GUARDIANA, nous sommes assez surpris par le nombre de filets et de casiers et nous devons être très vigilants.
Le vent se lève, et la mer devient agitée, ce n’est pas un bon plan pour rentrer dans l’embouchure du GUARDIANA car les eaux sont peu profondes et avec nos 2 mètres de tirant d’eau, certains petits coins sympathiques nous sont interdits.
C’est le soir, que nous arrivons à MAZAGON fatigués….., une bonne nuit de sommeil et c’est reparti.
9 JUIN 2009 MAZAGON-CHIPIONA
Belle journée de navigation sur un seul bord à slalomer entre les filets et les casiers. Arrivée à CHIPIONA à l’embouchure du GUADALQUIVIR. Vu de la mer cette citée nous apparaît assez jolie, ce qui se confirme lorsque nous la visitons. C’est une station balnéaire bien entretenue avec quelques monuments intéressants et des places et ruelles assez typées. Très bonne impression.
Nous étudions pendant un long moment la remontée du GUADALQUIVIR jusqu’à SEVILLE qui parait-il est à visiter.
10 heures de moteur pour la montée, 15 heures pour la descente, cela ne nous convient pas, aussi nous abandonnons cette idée.
Nous sommes passés devant l’ALGARVE sans nous arrêter, c’est un regret, mais nous ne pouvons pas tout voir et nous sommes déjà en retard, nous devrions être aux Iles BALEARES où Nathalie et Nicolas devaient nous rejoindre. Finalement le point de rencontre sera CADIX.
Ils ont pu prendre au dernier moment un billet d’avion pour MALAGA et nous nous apercevons que ce n’est pas facile de donner un rendez-vous longtemps à l’avance. Avis aux équipages qui doivent nous rejoindre.
Du 10 JUIN 2009 au 13 JUIN– CHIPIONA-CADIX
Nous sortons le SPI par 15 nœuds de vent et nous voici rapidement à CADIX. Nous croisons 2 paquebots dans le chenal, c’est gros un paquebot !!!! Nous avions priorité sous voile, mais nous verrons plus tard, mieux vaut se pousser.
Le lendemain, nous visitons CADIX, nous commençons par un jardin botanique très beau (une pensée pour Hélène) et ensuite nous nous dirigeons vers la vieille ville ; je suis un peu déçue car tous les monuments sont en réfection et il y a des travaux partout dans cette citée. Le centre ville est un vrai labyrinthe de ruelles étroites et assez jolies où il est impossible de circuler en voiture (usage du scooter) et où nous n’avons aucun recul sur les monuments ; d’ailleurs nous tournons en rond à la recherche d’une quincaillerie que nous avions déjà trouvée auparavant. Toutes les mêmes ces ruelles !
En attendant, Nathalie et Nicolas, lessive, grand nettoyage, aucun problème pour le séchage car il y a du vent et du soleil.
14 JUIN 2009 : CADIX-BARBATE
Première journée pour Nath et Nicolas, nous devons absolument passer GIBRALTAR avant que les vents ne virent à l’Est aussi nous ne laissons pas le temps à nos invités de visiter CADIX.
La journée fût la plus difficile depuis le début de notre navigation, il y a peu de vent et beaucoup de mer, surtout en face de TRAFALGAR, le bateau tape et nous sommes obligés de tirer des bords au moteur afin de minimiser l’effet des vagues. Sur les instructions nautiques il est mentionné qu’à cet endroit il y a des raz de courants, nous voilà moins ignares. Pas de chance pour Nathalie et Nicolas qui souffrent un peu.
DU 15 JUIN 2009 au 17 JUIN 2009 : BARBATE- GIBRALTAR
Nous repartons en nous disant que nous allons subir de nouveau des raz de courants mentionnés sur les cartes à la pointe de TARIFA, tout se déroule pour le mieux et lorsque nous rentrons dans la baie de GIBRALTAR, un vent d’Ouest de 35 nœuds nous oblige à aller se réfugier au port de ALGECIRAS où nous ne voulions pas aller car c’est une ville industrielle et il n’y a rien à voir – ce qui se confirme.
Petite discussion avec la police locale pour passer la nuit au quai, et douche au club.
Le lendemain, nous repartons vers le territoire britannique et nous trouvons une place au port juste à côté de la piste de l’aéroport de GIBRALTAR, piste qui est aussi la frontière avec l’Espagne.
Nous voilà pour 2 jours à visiter ce rocher si célèbre ; des paquebots qui se suivent et qui déversent des milliers de touristes par jour, çà devrait être beau.
Le premier jour nous découvrons la rue principale, un condensé de magasins de souvenirs, de bijouteries, d’habits de marque et de restaurants, tout pour plumer le touriste.
Le lendemain, nous partons à l’assaut du rocher avec le téléphérique qui nous dépose tout en haut sous la brumequel dommage, nous n’apercevons même pas l’Afrique qui se trouve à 14 kilomètres. Bien sûr nous rencontrons les singes et nous redescendons pour visiter une grotte splendide, un musée dans une galerie qui retrace l’histoire du rocher imprenable et toujours aux mains des anglais. Nous sommes, tous les quatre déçus, car nous avons payé cher et nous découvrons un parcours et une ville sales et nous avons bien l’impression de nous faire plumer comme les autres touristes.
Le 18 juin 2009 – GIBRALAR – PUERTO BANUS
Nous voici en Méditerranée, pas de vent, belle mer, beaucoup de moteur et nous débarquons dans le port de PUERTO BANUS - Le SAINT TROPEZ espagnol – Ce n’est vraiment pas notre milieu et bien sûr notre bateau parait ridicule au milieu des yachts de luxe.
Sur les quais, c’est un défilé de voitures de luxe, Nicolas nous cite tous les modèles et prend quelques photos de Ferrari, Bentley, Rolls Royce et autres…., c’est aussi un défilé de belles filles et je ne crois pas que Nicolas ait pris des photos, Nathalie est là pour surveiller !!!!
Dans la ville que nous visitons au pas de charge, nous ne voyons que marbre et dorures !!!
Nous ne nous éternisons pas, car le luxe se paye cher et le prix de la nuit au port de 64 euros nous laisse perplexe, il faut en plus payer 4.40 euros d’électricité (les nuits au port sont pour nous environ de 24 euros) et laisser des cautions de 210 euros pour 2 cartes magnétiques et une rallonge électrique (12 euros dans les autres ports).
Du 19 au 20 juin 2009 PUERTO BANUS – FUENGIROLA
Petite étape, qui nous amène dans une station balnéaire plus modeste. Nathalie et Nicolas nous quittent emportant toutes nos photos. Nous espérons qu’ils ont passé un agréable séjour, un peu court, mais peut-être reviendront-ils ?
Visite de la ville et approvisionnement pour les jours suivants.
Du 21 au 23 juin 2009 – FUENGIROLA – ALMERIMAR
Toujours pas de vent, mer relativement polluée, nous décidons de mouiller le soir dans une crique abritée entre MALAGA et ALMERIA. C’est notre premier mouillage, car sur l’Atlantique les côtes très abruptes ouvertes à la houle du large n’incitent peu à ce genre d’exercice.
Tout se passe bien, nous avons envie de nous baigner, mais nous sommes de suite ralenti dans notre élan, en voyant passer à côté de Fleur de Lune, les poubelles du village entraînées par un courant et suivies par un banc de mulets.